Ce qui rend nos expériences peut-être un peu différentes et un peu plus uniques de celles d'une personne lambda, c'est que nous avons cette chose en tête qui nous démange. Même dans nos moments les plus durs et dans les moments de désespoir, nous pensons : « Il y a peut-être une photo à faire ici, il y a peut-être une histoire à raconter. »
Pourquoi les histoires sont-elles importantes ? Elles nous aident à nous rapprocher de notre patrimoine culturel et naturel. Et dans le sud-est, il y a un décalage alarmant entre le public et les régions naturelles qui nous permettent d'être là en premier lieu. Nous sommes des créatures visuelles, alors nous utilisons ce que nous voyons pour apprendre ce que nous savons.
La majorité d'entre nous ne va pas aller d'elle-même s'enfoncer dans un marais. Alors comment pouvons-nous attendre de ces mêmes personnes qu'elles militent pour leur protection ? Nous ne pouvons pas faire ça. Mon travail est donc d'utiliser la photo comme outil de communication, pour aider à combler le fossé entre la science et l'esthétique, pour faire parler les gens, pour les faire penser, et enfin pour, je l'espère, qu'ils se sentent concernés.