Si le café et le Burger King sont pour vous un luxe inaccessible, ne vous inquiétez pas, la CAF est là pour vous ! Seul conseil : sachez patienter, longtemps, vraiment longtemps.
Un étudiant désespérait depuis quelques semaines de ne plus recevoir l’argent de la CAF. Son compte à sec, il était contraint et forcé de manger au restaurant universitaire avec ses amis. Il ne pouvait s’empêcher d’espérer que ce jour arriverait enfin, ce jour où l’impossible se produirait : le virement de la CAF.
Notre équipe est parti à la recherche de réponses afin d’aider ces jeunes infortunés. Nous avons rencontrés Odile, 45 ans et travaillant à la CAF depuis près de 20 ans. « Il faut faire la queue et attendre votre tour vous savez ? Vous n’êtes pas tout seul ici. » explique la femme, une preuve de solidarité qui a touché nos reporters.
Sébastien, élève en DUT MMI (un nouveau diplôme non reconnu par l’État mais revendiqué par le jeune homme) nous explique son histoire : « Vous savez moi je fais mes courses comme tout le monde, je fume et je fais des soirées mais ces temps-ci on m’a privé de ces plaisirs … » dit-il en sanglot, « alors quand j’ai vu sur mon compte bancaire que la CAF m’avait enfin donné les sous qu’elle me devait (trois mois quand même !), je me suis senti généreux et j’ai voulu en faire profiter mes amis. Je leur ai payé ma tournée au bar… enfin je crois, c’est ce qu’on m’a dit quand je me suis réveillé ce matin dans l’armoire. ».
Ce témoignage émouvant relève une morale dont chacun doit prendre conscience : « Rien ne sert d’économiser, il suffit d’attendre la CAF ».